Adolescence... mythe ou réalité

Adolescence... mythe ou réalité

Adolescence... mythe ou réalité ?

ET NON ça n'est pas une fable !

L'adolescence fait bien partie du ‘programme’ de développement de nos chères têtes blondes. Nous sommes souvent décontenancées tant ça nous prend par surprise : surprise du timing, surprise de la fréquence, surprise dans l’expression : les mots, le ton, ont soudain une force, une virulence, voire une violence qui vous arrive en pleine figure…

On a beau savoir que « ça doit arriver », parce que « c’est bon pour la construction de leur personnalité », on en prend quand même pour son grade, voire plus !

Comment s’y prendre alors ? Comment traverser cette période avec un peu de sérénité ?

Surprise du timing… - On le sait, ça va arriver, on le redoute, on fait comme si « ça ne passera pas par moi », on se dit secrètement que « pour moi, ça se passera bien »… dans tous les cas, ça nous traverse et ça agite le cocon familial !

Depuis plusieurs années, ils font nos joies (et nos difficultés aussi avouons-le, mais de celles qui s’oublient avec la consolation d’un chagrin, un gros câlin, une petite histoire avant de s’endormir…) quand tout à coup, c’est comme s’il ya avait un (des ?) grain de sable dans la machine huilée de notre chouette petite famille.

- Le premier de la fratrie (bon courage quand il y en a 2 !) se met à « ne plus être d’accord »…

Et même quand on lui demandait son avis avant, maintenant dans tous les cas, il est contre...! Il est même contre des choses si évidentes ; comment est-ce possible ?

Surprise de la fréquence…puisque tout -ou presque- est sujet à conflit…

- Le traditionnel déjeuner chez cette grand-mère qu’il adore ne remporte pas son adhésion habituelle ? C’est normal !

« - Quoi ???? on va chez Mamie dimaaaaanche ? Ah non , mais moi c’est mort, je dois aller chez Zoe, on a un exposé…

- Comment ça chez Zoe…, dimanche…, un exposé…

- Et voilà, c’est toujours pareil, pour une fois que je veux bosser !! » (ben oui, c’est pas faux, il ne veut jamais travailler d’habitude)

- Il ne veut plus aller vous chercher une baguette de pain à la boulangerie, cet adorable enfant qui y allait avec tant d’entrain il n’y a pas si longtemps encore (il était tellement heureux de le faire pour vous et tellement fier de la liberté que vous lui accordiez !! Vous étiez tellement heureuse que ce soit fait et tellement fière de le voir grandir !) ?

C’est normal !

- Toutes ces menues choses du quotidien qu’on avait trouvé comment gérer, comment répartir dans la famille ne trouvent plus grâce à ses yeux et il devient « un brin » récalcitrant, voire dans une totale immobilité…

C’est normal !

Surprise dans l’expression…

- Régulièrement, on peut passer selon le sexe, d’un bout à l’autre du curseur : d’aboiements aggravés par une mue hésitante ou de hurlements aussi perçants qu’hystériques à un mutisme le plus total, même sur des sujets qu’ils aiment… Va comprendre !?!?!

- Le vocabulaire, les expressions, les gestes, les attitudes… tout concourt à nous faire nous balader, nous aussi, d’un bout à l’autre de notre curseur (= notre registre émotionnel ;)) : nous fondons en larmes devant tant de violence injustifiée, hurlons, sommes sidérées et incapables de répondre ou prenons la fuite en ne disant rien de peur de gérer un conflit qui, de toutes façons, est déjà là…

Alors, de surprise en surprise, comment s’y prendre lorsqu’on la voit (cette adolescenCe !) pointer le bout de son nez… ?

Bien sûr, vous vous en doutez il n’y pas de recette miracle !

Chaque famille, chaque maman, chaque père, chaque enfant est une histoire en propre : plusieurs ados d’une même famille ne vont pas se comporter de la même manière.

Ma recommandation est alors de surtout prendre soin de celui qui vous rend le plus dingue : c’est souvent le signe qu’il a besoin de vous, encore et encore, malgré les perpétuels accrochages. C’est aussi le signe qu’il ne faut pas baisser les bras, tenir, de tout plein de manières différentes en usant de TOUTES vos meilleures armes même si vous êtes, plus qu’à votre tour, désarmée.

La mauvaise nouvelle, c’est que c’est TRES BIEN qu’ils fassent leur crise d’ado, parce que mieux vaut à 15/16/17/18… qu’à 45 ans !

La BONNE nouvelle, c’est que, même si parfois elle dure (vraiment trop) longtemps, elle se termine toujours et quand on arrive à ce point-là, c’est très très très bon !...

Et il arrive parfois qu’on ne s’en rende compte qu’un peu plus tard J

Haut les cœurs les fabuleuses !!