Ce cauchemar... qui donne la solution !

Nous les Fabuleuses sommes débordées, sans répit, en surchauffe toute la journée, en train de courir de tous côtés… Ca, c’est la réalité de notre quotidien.

Et s’il restait pourtant de la place pour donner aux autres ? Et si dans nos agendas compacts bourrés d’imprévus qui nous chamboulent, nous pouvions pourtant trouver de l’espace pour un grand bonheur : celui de donner ?

En pleine nuit, mon fils qui a 8 ans environ à l’époque, me raconte son mauvais rêve :

« C’est cette image… je vois un ‘Monsieur pauvre’ (= SDF), ça me fait peur… »

Ce ‘mauvais rêve’ revient plusieurs fois..., puis finalement, il trouve la solution tout seul et me déclare un matin :

« Maman, tu sais, j’ai repensé à lui »… comme s’il avait fait un arrêt sur image, pris le temps…

« Quand j’y ai repensé, ça m’a enlevé la mauvaise image, je la voyais encore mais je n’avais plus peur »

Sur le moment, le nez dans mon thé, je n’ai pas tout pigé.

Ce n’est venu qu’après :

Il s’est engagé, il a fait quelque chose pour sa cause, pour changer les choses : il s’est impliqué pour faire disparaître cette ‘mauvaise’ image. Mais au-delà de cette action pour lui-même, il a pris conscience de la pauvreté : lorsque nous en avons reparlé le lendemain, il a ajouté : « Et ça me rend triste aussi »

D’où une conversation sur ce que l’on pourrait faire ensemble pour les pauvres, les actions réalisées ensemble ensuite… etc

‘… je n’avais plus peur’

Ne plus avoir peur…

La peur nous limite, nous empêche…

Peur de choisir une cause, peur de s’engager, peur de ne pas savoir, peur de « se faire bouffer » (genre je donne le petit doigt et on me prend le bras), peur de ne pas être à la hauteur pour faire, …

Mais tout ça ne sont que des excuses, pour retarder ou pire, annuler le premier élan qui nous porte à donner un peu de soi…

Si je regarde avec attention, je suis éblouie par tout ce que nous apportons déjà au monde… (en dehors d’élever parfaitement nos enfants, de tenir notre maison impeccable et de bien faire notre travail, of course !! ^^)

- Je découvrais encore par hasard encore l’autre jour l’engagement d’une fabuleuse pour SOS amitié… je ne savais pas qu’elle y donnait du temps et j’ai été très touchée par l’importance que cela a pour elle et la façon convaincue & convaincante dont elle en parle

- Une de mes amies a TOUJOURS été engagée, malgré l’adversité, pour les autres

- C’est bientôt Noël, pourquoi ne pas inviter une personne seule le soir du réveillon familial ?

- J’ai vu cette chaîne de solidarité se mettre en place un nombre incalculable de fois dans ma ville : des mamans qui s’organisent entre elles pour

- apporter des repas tout faits,

- faire faire les devoirs des grands,

- garder les petits, faire les courses,

- passer chercher les médicaments à la pharmacie,

- prendre le lavage et le repassage,

de l’une d’entre elles qui a telle ou telle grosse difficulté familiale en ce moment !

Oui nous, les Fabuleuses débordées que nous sommes, sommes aussi capables, voire très bien placées !! pour donner à d’autres.

Si vous n’êtes pas sûre de ce que vous pouvez apporter au monde, on peut en parler ensemble, mais commencez par regarder ce que vous faîtes bien !

Concrètement, ce que nous savons faire, c’est généralement ce que nous faisons sans trop d’effort, notre qualité première, notre compétence dont on dirait qu’elle est innée, notre talent…

Le plus souvent, nous n’en avons que très peu conscience, parce que nous pensons que « tout le monde » est comme ça, que « tout le monde » sait faire ça…

Ex : une maman me disait l’autre jour, hyper assertive : « Toutes les mamans parlent aux autres mamans à la sortie de l’école »… Ben non ! Toutes les mamans ne font pas ça, et en tous cas, pas aussi facilement, spontanément que toi, ni avec ton aisance relationnelle !! C’est ta particularité. Comme elle restait interdite quelques minutes, je lui proposais qu’elle observe… Elle est revenue vers moi quelques temps plus tard et en est convenue : toutes les mères ne font pas ça !

On peut se serrer les coudes, on peut dégager un peu de temps, on peut donner autour de soi… c’est possible et hyper atteignable !

Il existe tellement de causes, d’endroits, d’associations qui ont besoin de nous, qui ont besoin de toutes formes de compétences, qu’il n’y a aucune raison que vous ne trouviez pas la cause qui vous fait vibrer et qui justifie que vous y donnions notre soutien, notre savoir-faire, notre talent, notre temps, notre énergie, notre charisme, notre personnalité et ses trésors !!

Il y a de quoi faire...

Ouvrons nos yeux et notre cœur et choisissons ce qui nous plaît !

(Si la cause ne vous plaît pas, n’y allez pas, ce ne sera pas un plaisir, donc deviendra une corvée, donc n’apportera rien à personne : ni aux autres, ni à vous-même)

- Et pas besoin de partir à l’autre bout du monde 6 mois avec armes et bagages ! Le plus souvent, c’est à notre porte que l’on peut agir, à portée de pieds, de mains, de sms ou d’emails, de sourires, de ‘bonjours’, de quelques minutes de disponibilité...

- Pas besoin non plus de tomber dans le « trop » (avec des concepts et une culpabilité bien souvent associée du genre « Il y a bien plus malheureux que moi »). Pas besoin de s’y perdre, de négliger sa maison, ses enfants, son fabuleux, ses proches…

- Et enfin, ce n’est pas parce que les moyens de communication nous abreuvent d’informations qui, nous décrivent superficiellement surtout des catastrophes que nous devons rester fermées aux innombrables initiatives positives et inspirantes auxquelles nous pouvons contribuer : observez par exemple d’un autre œil ce qui passe sur votre feed sur les réseaux sociaux…

Que du bon, que du plus positif !

La bonne nouvelle, c’est que ce sont des vases communicants : à donner, on reçoit !!

Et le plus souvent, au centuple !! C’est comme ça, c’est magique.

Si l’on ouvre son cœur pour les autres, on va recevoir dans le notre des cadeaux insoupçonnés…

Si nous voulons contribuer à sauver le monde, il va bien falloir qu’on « s’y colle », à la vie associative, parce que les schémas changent et que le monde se transforme… Alors ne laissons pas passer cette formidable opportunité d’y contribuer !

Haut les cœurs les fabuleuses,

Faisons-en l’expérience !

Racontez-nous vos découvertes !